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Retour sur le débardeur à câble 602

BTB s’est entretenu avec Eli Coblentz, propriétaire-exploitant de Coblentz Logging, pour connaître son opinion sur son débardeur à câble 602.

Eli Coblentz alors qu'il s'apprête à monter dans son nouveau débardeur à câble Tigercat 602.

Eli Coblentz, de Coblentz Logging (Ohio) monte dans son nouveau débardeur à câble Tigercat 602.

Coblentz Logging, Ohio

BTB : Veuillez décrire vos opérations actuelles.

Eli : Nous sommes basés à Fresno, dans l’Ohio, et nous exploitons actuellement une parcelle de 121 hectares. Cela implique un débardage sur 1 kilomètre, dans une direction. Nous disposons d’un débardeur 602, d’un bulldozer et d’une chargeuse. Le débardeur est le seul élément que nous utilisons pour tirer. Le bulldozer sert à construire les chemins. Quant à la chargeuse, elle sert à charger les billes bien évidemment.

 

BTB : Quand avez-vous commencé à utiliser le modèle 602 ?

Eli : J’ai vu la machine au salon Paul Bunyan Show en octobre. J’ai donc appelé Ricer Equipment (concessionnaire Tigercat), passé ma commande et commencé à l’utiliser en décembre 2017. Je possède le troisième exemplaire du modèle 602.

 

BTB : Que pensez-vous de cette machine ?

Eli : C’est un équipement très convivial. Il est très stable et dispose d’une bonne capacité de traction. Le point pivot dans la section centrale le rend beaucoup plus stable. Il permet de monter des collines plus raides sans basculer. La consommation de carburant, la puissance aux roues, la grande capacité de traction : Tout y est bien équilibré.

 

BTB : La machine est-elle facile à manœuvrer ?

Eli : Cette machine est plus grosse que la dernière que j’ai eue. Mais en termes de puissance, elle est presque équivalente.

 

Eli Coblentz serre la main de Jeff Beck, spécialiste des ventes de Ricer Equipment.

Eli Coblentz serre la main de Jeff Beck, spécialiste des ventes de Ricer Equipment.

BTB : Comment trouvez-vous le siège Turnaround® pour une application de débardeur à câble comme celle-ci ?

Eli : On peut tout simplement s’asseoir dans le siège et se détendre. Il est plus confortable pour le dos. Les leviers de commande permettent de ne pas se pencher tout le temps vers l’avant pour atteindre le volant. Et c’est tellement plus convivial pour l’opérateur. Lorsque vous faites pivoter ce siège, il passe automatiquement de la marche avant à la marche arrière. Vous pouvez reculer, lever la charge, retourner le siège et la déposer au sol.

 

BTB : Que pensez-vous de la performance du treuil ?

Eli : Elle est formidable ! J’aime beaucoup ce treuil. Il est complètement hydraulique. S’il y a des arbres qui penchent vers la limite du terrain, il suffit d’y aller doucement pour ramener l’arbre fermement. Avec un treuil à entraînement direct, on tire dessus, et c’était tout ou rien. Il vous permet de vous déplacer aussi lentement que vous le souhaitez. À 30 centimètres par minute s’il le faut. Mais si on le ramène à plein régime, il s’enroule beaucoup plus rapidement que n’importe quel autre treuil que j’ai jamais eu.

 

BTB : Que pensez-vous de la transmission EHS de Tigercat par rapport à l’entraînement direct que vous aviez avant ?

Eli : Elle est beaucoup mieux ! Avec l’entraînement direct, les roues tournaient tout le temps, le système ne pouvait pas ralentir et accélérer tout seul. Si l’on tirait, que l’équipement s’accrochait à quelque chose et que l’on tirait plus fort, un trou était creusé. Ce système ralentit et démarre tout seul. Les pneus s’usent beaucoup moins.

Un débardeur Tigercat 602 à treuil tirant du gros bois feuillu à travers un chemin forestier.

 

BTB : Ce nouveau modèle a-t-il intrigué d’autres exploitants de la région ?

Eli : Oui, d’ailleurs, beaucoup d’entre eux ont voulu venir le voir. Il y a un gars qui utilisait une autre marque de débardeurs pour nous aider à réaliser l’abattage de l’autre moitié de la parcelle sur laquelle nous travaillons. Après avoir vu ce dont était capable le débardeur 602, il a dit que ce serait sa prochaine machine. Pour que vous ayez une idée de la situation, il y avait deux débardeurs qui fonctionnaient à plein-temps et quatre gars : un sur la chargeuse, deux sur les débardeurs et un gars qui coupait. Quant à nous, nous avions un travailleur sur la chargeuse, un qui débardait et un autre qui coupait. Nous avions en somme un travailleur et un débardeur de moins. À la fin, nous avons obtenu 38 chargements, contre 40 pour l’autre équipe.

 

BTB : Votre machine est-elle dotée d’un système télématique ?

Eli : Oui. Il est très facile à comprendre. Et si quelque chose ne fonctionne pas correctement, Tigercat et Ricer peuvent tous les deux voir ce qui se passe avec la machine. Ils peuvent voir ce dont ils ont besoin pour la réparation. Le concessionnaire peut faire un seul voyage et tout régler, au lieu de venir, voir ce qui ne va pas et retourner pour obtenir les pièces dont on a besoin. Le concessionnaire sait ce qui ne va pas avant d’arriver ici.

 

Vue aérienne du débardeur 602.

BTB : Comment votre productivité a-t-elle changé depuis l’achat de cette machine ?

Eli : Elle a presque triplé. Nous avons fait une comparaison. Nous avons utilisé le vieux débardeur le premier jour. Nous avons obtenu deux chargements. Le lendemain, nous avons utilisé le modèle 602 et avons obtenu six chargements.

 

BTB : Avez-vous des commentaires sur Ricer Equipment en tant que concessionnaire ?

Eli : Ils vous rendent la vie facile, sont très conviviaux et fiables.

 

BTB : Voulez-vous ajouter quelque chose ?

Eli : Cette machine est incroyable ! C’est génial qu’ils l’aient inventée ! Les billes ne heurtent pas l’arrière-train. L’arche est suspendue au-dessus de l’arrière de façon à ne pas briser les câbles ou passer en dessous le débardeur. Toutes les pièces, telles que les axes centraux, sont beaucoup plus solides que nécessaires. Mais cela ne fait qu’ajouter de la robustesse à la machine. C’est juste une machine bien pensée sur tous les points de vue.

Débardeur à câble 602 en action tirant du bois feuillu.