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Les collines du Mississippi

En avril 2011, Derrick O’Bryant était en mission de recherche, ce qui l’a amené à visiter les installations de Tigercat. Il représentait TDK Logging, une entreprise familiale fondée par son père Edwin (Sam) O’Bryant il y a de cela 30 ans.

– Paul Iarocci

Aujourd’hui, la société est dirigée par Sam O’Bryant et ses trois fils, Tim, Kevin et Derrick. Sa fille, Samantha, dirige le bureau.

La famille s’est spécialisée dans la récolte du bois des blocs de coupes aux conditions les plus difficiles de Weyerhaeuser, le long de la frontière vallonnée du Mississippi et de l’Alabama. Elle a décidé que sa situation financière était suffisamment solide pour acheter une abatteuse-empileuse à chenilles dotée d’un système de mise à niveau, une machine qui, ont-ils convenu, serait très utile pour leurs opérations.

Derrick, Kevin, Tim et Sam O’Bryant, dans des t-shirts orange et des jeans, posent ensemble devant leur engin à chenilles L830C.

Entreprise familiale. Derrick, Kevin, Tim et Sam O’Bryant.

Spécialistes des collines du Mississippi

TDK a quatorze employés en tout, six d’entre eux travaillent dans les bois et six autres sont des camionneurs. L’entreprise récolte uniquement du bois pour Weyerhaeuser sur les chaînons, dans les vallées et dans les ravins de l’est du Mississippi. Elle a été la première société de l’État, et reste la seule, à utiliser une façonneuse, conduite par Kevin O’Bryant. Tim O’Bryant est l’opérateur d’une chargeuse à chenilles utilisée dans la zone des empilements et jusqu’à cette année Derrick O’Bryant était l’opérateur d’une abatteuse-empileuse à roues. « Cela aide d’avoir des opérateurs qui s’investissent dans l’entreprise », souligne Derrick O’Bryant.

L'abatteuse-empileuse L830C de TDK utilisée dans un peuplement mixte de l'est du Mississippi.

L’abatteuse-empileuse L830C de TDK utilisée dans un peuplement mixte de l’est du Mississippi.

En raison du terrain, les zones des jetées sont souvent petites et encombrées. (En 2008, ils ont décidé d’acheter la façonneuse et se sont débarrassés des têtes d’abattage-ébranchage autonomes encombrantes offrant peu de flexibilité, ce qui a amélioré la capacité de marchandisage.) Les pentes ont généralement une hauteur de 18 à 23 m (60 à 75 pi) et une longueur de 60 à 90 m (200 à 300 pi), à partir du bas jusqu’au haut des chaînons. En moyenne, les parcelles de terrain sont composées de 70 % de pin et de 30 % de différents feuillus, leur diamètre maximal étant généralement de 610 mm

Au fond, Derrick O’Bryant savait qu’une abatteuse-empileuse à roues n’était pas idéale pour les courtes pentes raides sur lesquelles il travaille quotidiennement. Le problème principal était que la machine à roues ne pouvait tout simplement pas récolter tout le bois commercialement utilisable, non seulement à cause des pentes raides pouvant avoir une inclinaison de 35 %, mais aussi en raison du sol meuble dans les vallées et les ravins. « Nous avons décidé qu’une fois que nous aurions payé au complet la façonneuse, nous achèterions une abatteuse-empileuse à chenilles », explique Derrick O’Bryant. « Nous pouvions nous procurer une autre abatteuse-empileuse à roues beaucoup moins chère et nous débattre avec les problèmes qui en résulteraient ou acheter une abatteuse-empileuse à chenilles adéquate pour les opérations. »

Une abatteuse-empileuse L830C Tigercat avec un arbre récemment abattu dans ses bras de préhension.

Le puissant couple de rotation et le poignet à rotation de 340° permettent à Derrick O’Bryant de positionner les arbres de façon optimale pour le débardeur sur de simples petits déplacements avec les chenilles.

Visites

Bien que Derrick O’Bryant n’ait jamais utilisé d’abatteuse-empileuse à chenilles auparavant, il ne s’est pas laissé intimider par son manque d’expérience. « Nous avons visité l’usine de Tigercat en avril 2011 pour nous aider à nous décider », se souvient-il. Les concepteurs des machines à chenilles et le président de Tigercat, Tony Iarocci, ont commencé à orienter Derrick O’Bryant vers l’abatteuse-empileuse L830C dotée d’un système de mise à niveau, après que TDK leur ait décrit les conditions habituelles de leurs opérations et qu’ils aient discuté pendant des heures des avantages des différentes abatteuses-empileuses.

Derrick O’Bryant indique que la visite d’usine les a beaucoup aidés à décider s’il achetait une machine Tigercat ou John Deere et a permis de mettre en évidence les différences entre les modèles L830C, 845C, 860C et 870C. « Nous avons décidé que nous avions besoin d’une machine sans déport arrière. Le modèle L830C est une version plus compacte du modèle 870C. Il est doté de toute la puissance de celui-ci et est presque aussi stable, mais c’est en plus une machine sans déport arrière dotée d’un système de mise à niveau. L’inconvénient est que l’accessibilité pour l’entretien est moins bonne, mais on peut néanmoins accéder à tous les composants. »

Derrick O’Bryant avait une préférence pour la marque Tigercat après la visite d’usine, mais des membres de sa famille souhaitaient se procurer une abatteuse John Deere. À cette époque, TDK n’avait jamais utilisé de machine Tigercat et possédait exclusivement des machines John Deere : des abatteuses-empileuses, des débardeurs, des chargeuses et des façonneuses. Le directeur régional Johnny Boyd et le vendeur chevronné de B&G Equipment, Johnny Burton, se demandaient si TDK allait rompre avec la tradition et essayer une machine Tigercat.

« Mon père voulait se procurer une machine 759K John Deere, mais elle est trop petite. John Deere n’a pas de machine compacte puissante. »

Néanmoins, la famille a fait preuve d’ouverture d’esprit pour explorer toutes les alternatives possibles au modèle L830C, entre autres une machine John Deere avec un grand déport arrière. « Je suis allé avec Tim en Oregon pendant le mois de juillet 2011. Nous avons vu une machine 959K. Nous avons été surpris par sa taille importante et son grand déport arrière », dit Derrick O’Bryant. En plus de la taille de la machine, Derrick O’Bryant y voyait d’autres désavantages. « Il n’y avait pas de vérins d’inclinaison et de système de mise à niveau. Je n’aimais pas la cabine non plus. J’aime la cabine spacieuse de l’abatteuse-empileuse L830C. Le système de conduite et les commandes sont vraiment meilleurs. Les commandes électroniques des machines John Deere n’offrent pas un contrôle aussi précis. »

Après avoir observé le modèle 959K de John Deere travailler pendant quelques heures, Derrick et Tim O’Bryant sont allés voir l’abatteuse-empileuse LX830C de Mark Gustafson. Une visite enrichissante. Mark Gustafson possède une expérience considérable dans le travail sur les pentes raides et est très familier avec les abatteuses-empileuses Tigercat, ayant acheté sa première abatteuse-empileuse L830 il y a presque 10 ans. « Nous avons été très impressionnés », souligne Derrick O’Bryant. Ils ont informé leur père de leur expérience dès leur retour au Mississippi.

« Nous avons dit à notre père qu’il fallait acheter une machine Tigercat, bien que la question du financement allait être plus problématique qu’avec la maison Deere à laquelle nous étions habitués », indique Derrick. « Tigercat a rapidement commencé la fabrication de la machine pour nous. Nous étions en communication directe avec les gens de l’usine pendant celle-ci. Judy Brooks (assistant marketing de Tigercat) m’a même envoyé des photos de ma machine durant sa fabrication, pendant les différentes étapes de l’assemblage. »

Derrick O’Bryant insiste sur le fait que l’abatteuse-empileuse L830C améliore la capacité de récolte tout en augmentant l’efficacité de tout le système. Il est capable d’écimer les grands feuillus. « Cela facilite le travail des débardeurs », explique-t-il. « En plus, la tête 5702 Tigercat et le poignet à rotation de 340° me permettent de déposer le bois là je veux. » En positionnant le bois de façon optimale, l’opérateur du débardeur peut réduire ses déplacements et moins s’aventurer sur les pentes les plus raides, ce qui réduit les temps des cycles et la consommation de carburant. Cela permet aussi de prévenir l’érosion du sol. Derrick O’Bryant est impressionné par la performance globale de la machine, mentionnant la rapidité de la flèche ER et le puissant couple de rotation.

Un opérateur heureux. Derrick O'Bryant à côté du directeur régional de Tigercat, Johnny Boyd, et du vendeur de B&G Equipment Johnny Burton, posant devant une abatteuse-empileuse.

Un opérateur heureux. Derrick O’Bryant à côté du directeur régional de Tigercat, Johnny Boyd, et du vendeur de B&G Equipment Johnny Burton.

Derrick O’Bryant souffre d’une arthrite douloureuse et utiliser une machine à chenilles est beaucoup moins éprouvant. « Je n’ai plus l’impression de forcer au-delà de mes limites et je n’ai plus mal à la fin de la journée de travail comme lorsque j’utilisais l’abatteuse-empileuse à roues. Je ne veux plus jamais utiliser une abatteuse-empileuse à roues. Cette machine est moins dure pour nous et les contraintes associées aux opérations sont moins élevées. »

Derrick O’Bryant affirme que l’abatteuse-empileuse L830C consomme seulement environ 5,5 l par heure de plus qu’une abatteuse-empileuse à roues, et ce, en étant beaucoup plus productive. « Il est facile de justifier les dépenses supplémentaires. Nous essayons toujours de faire de l’entretien préventif », mentionne Derrick. « Si vous en faites un peu tout de suite, cela vous permet d’économiser beaucoup d’argent à long terme. Nous visons à utiliser la machine pendant 20 000 h. Si vous l’entretenez de façon adéquate, elle fonctionnera très longtemps. »

La seule plainte de la famille O’Bryant porte sur la taille du réservoir de carburant. Ils considèrent que si le réservoir pouvait contenir 110 l de plus, ils pourraient l’utiliser pendant deux jours avant de refaire le plein. Toutefois, Derrick O’Bryant apprécie le système d’alimentation en carburant situé au niveau du sol. « Il permet de remettre du carburant sans être sur la machine, ce qui est beaucoup plus sûr. »

Ayant conduit une abatteuse-empileuse à roues auparavant, Derrick O’Bryant n’avait aucune expérience dans l’utilisation d’une machine à chenilles à flèche pivotante, mais il l’utilise déjà comme un opérateur expérimenté après seulement 400 heures de conduite. « Je l’ai tout simplement utilisée en faisant divers essais. Après environ 100 h d’utilisation, j’ai maîtrisé son usage. Mes techniques de coupe sont différentes de celles utilisées par les Canadiens parce que les conditions pour les opérations ne sont pas les mêmes. Nous coupons du bois à longueur d’année et nos sols sont plus humides. Les blocs de coupes sont moins denses. On trouve beaucoup d’espèces et de sous-bois dans ceux-ci. Le bois sèche très rapidement en été, nous avons donc d’importantes pertes de volume s’il demeure au sol trop longtemps. »

TDK a décidé de conserver l’ancienne abatteuse-empileuse à roues de façon à ce que l’autre opérateur puisse s’en servir en alternance avec un débardeur, au besoin. Derrick O’Bryant explique que c’est nécessaire puisqu’il fait l’entretien des machines. « Nous n’avons pas d’employé permanent qui s’occupe de l’entretien. Je m’occupe de l’entretien la plupart du temps. La machine supplémentaire aide à garantir un approvisionnement en bois constant lorsque je n’utilise pas la mienne. » Il ajoute que l’abatteuse-empileuse à roues peut être utilisée sur du chablis ou des surfaces plates.

« Incontestablement, Tigercat fabrique des abatteuses-empileuses à chenilles exceptionnelles », s’exclame Derrick O’Bryant. « Nous allons peut-être acheter d’autres machines Tigercat dans le futur. »


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