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Les trancheuses urbaines construisent les routes à Long Island

La trancheuse Tigercat T726G arrache les revêtements des routes de Long Island, New York. BTB s’entretient avec quelques clients pour obtenir leurs impressions sur le concessionnaire de machines et de trancheuses urbaines StreetWorksUS basé à Durham, Connecticut.

– Paul Larocci

Le modèle T726G de Tigercat représente la troisième génération de trancheuses urbaines lancées en 1999 avec la T750, une machine de 242 kW qui a été combinée à un outil de coupe conçu par Street Industries. Brian Marksohn, principal propriétaire de Street Industries, entreprise basée à Long Island, a travaillé avec Tigercat pour définir les spécifications de l’équipement pour ensuite exploiter, louer et vendre la trancheuse urbaine. Le modèle T726E a suivi en 2008. En 2014, Street Industries a concédé un permis de distribution de la trancheuse Tigercat à StreetWorksUS, une société ayant une grande expérience dans le secteur des infrastructures de services publics. StreetWorks, avec ses installations à Durham (Connecticut), est bien placée pour louer, vendre et assurer l’entretien des trancheuses urbaines Tigercat en Pennsylvanie, Massachusetts, Connecticut, New York et New Jersey. En 2015, le modèle T726G a été lancé avec un moteur Tigercat FPT conforme à la norme Tier 4 Final, ainsi qu’une cabine d’opérateur restructurée avec des améliorations en termes d’ergonomie, de visibilité et de confort.

 

AVEC LE MODÈLE T726, JE POURRAIS OUVRIR UNE TRANCHÉE EN UNE HEURE.
ALORS QU’AVEC UN BROYEUR DE PIERRES, CE MÊME TRAVAIL POURRAIT PRENDRE TROIS HEURES.

– Mike Martino, Asplundh Construction

 

Trancheuse urbaine T726G en action à New York.

Dépassant les normes du secteur

Asplundh Construction

Avant l’existence des trancheuses urbaines Tigercat, l’ouverture de rues était beaucoup plus difficile, coûteuse et prenait beaucoup plus de temps. « Nous avions des broyeurs de pierres », explique Mike Martino, ingénieur en chef chez Asplundh Construction. « Ils sont bons. Je ne vais rien dire de mal à leur sujet, mais ils ne sont pas comparables à cette machine. Avec le modèle T726, je pourrais ouvrir une tranchée en une heure. Alors qu’avec un broyeur de pierres, ce même travail pourrait prendre trois heures. La machine Tigercat est largement supérieure. »

Asplundh, une entreprise privée, emploie actuellement plus de 34 000 personnes aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Initialement axée sur la gestion de la végétation pour les lignes de transmission, Asplundh a également développé une forte activité dans le domaine des infrastructures électriques et gazières. L’entreprise possède un parc d’équipement de 4 400 machines pour répondre aux besoins des services appartenant au secteur privé, de coopératives et municipaux, ainsi que des organismes publics.

« Ici, sur l’île, nous réalisons beaucoup de travaux de services publics pour National Grid », dit Mike. Asplundh louait quatre trancheuses Tigercat de la série T726 à long terme depuis deux ans et demi. « La trancheuse urbaine fait partie de nos équipes de première ligne », déclare Mike. « Elle ouvre les routes à nos équipes chargées de l’installation des principales conduites de gaz. » Ouvrir des tranchées de rues dans les routes en projet et secondaires est un travail relativement facile, qui implique habituellement seulement 150 mm d’asphalte. Mais sur la plupart des sites supervisés par Mike, la profondeur normale est de 330 à 400 mm. Les routes départementales et nationales comportent souvent une combinaison de béton et d’asphalte. « Nous réalisons quelques coupes difficiles », dit Mike. « Souvent, lorsque nous travaillons sur des routes principales, chose qui arrive beaucoup, nous trouvons de l’asphalte sur du béton. On coupe vingt centimètres et l’on se retrouve d’un coup dans une zone où il faut couper quarante centimètres. » Plus le tambour est large, plus il faut de temps pour couper, mais Mike estime qu’avec un tambour de 760 mm et une profondeur de 305 mm, une trancheuse urbaine Tigercat peut réaliser environ 3 m par minute. « Elle coupe comme une bête », affirme Mike.

Sillon laissé par une trancheuse urbaine T726G dans la rue.

Un travail propre avec une seule machine. Les trancheuses urbaines Tigercat coupent sous le niveau du sol, pulvérisent et remblaient, le tout en une seule étape.

Bancker Construction Corp

Une autre méthode traditionnelle d’ouverture des routes consiste à découper le revêtement à la scie, à effectuer une double coupe et à arracher la route en morceaux, puis à charger et à éliminer le matériau. Michael Beyer, président de Bancker Construction Corp, explique toutefois qu’à New York, les coûts d’élimination ont grimpé en flèche et, comme partout ailleurs, l’accent est mis davantage sur le recyclage. « Nous broyons le matériau et nous ne l’éliminons plus en morceaux. » Dans certains cas, celui-ci peut être réutilisé comme remblai. « Si nous ne pouvons pas le faire, nous pouvons nous en débarrasser, mais nous ne payons pas pour le volume vide créé par ces gros débris. Lorsque nous payons pour déverser 18 mètres de matériau à partir d’un camion, nous éliminons en fait 18 mètres de matériau. » Bancker constate deux gros avantages : d’abord, la rapidité d’exécution du travail et, ensuite, une manipulation beaucoup moins importante et plus efficace des matériaux enlevés de la tranchée.

Bancker Construction a une histoire de plus de 100 ans à Long Island. « L’entreprise a été rachetée par mon père en 1958, et fait donc partie de notre famille depuis 60 ans », explique Michael. « Elle a démarré en tant qu’entrepreneur général pour les conduites d’eau. Dans les années 70, nous avons diversifié l’activité et développé notre division de télécommunications. Dans les années 80, nous avons commencé à travailler sur les conduites principales de gaz, et dans les années 90, sur l’électricité. Aujourd’hui, nous sommes leaders du secteur de la construction d’infrastructures pour divers services publics à Long Island et à New York. »

 

La trancheuse Tigercat T726G coupe facilement plusieurs centimètres de chaussée et de barres d'armature.

Les trancheuses Tigercat coupent régulièrement du béton armé d’armature.

La trancheuse urbaine Tigercat est un outil important des opérations de Bancker. « En tant qu’entrepreneur, vous disposez de nombreux outils différents pour relever la multitude de défis associés à chaque application. Nous utilisons différents types de fraiseuses, de découpeuses et d’excavatrices », explique Michael. Les couches constituant les routes varient également de manière considérable. Les équipes de Bancker s’occupent régulièrement de routes asphaltées dont l’épaisseur peut varier de 100 à 400 mm. Les revêtements routiers composés d’asphalte sur une chaussée en béton composite ou en béton armé sont encore plus difficiles.

« Ainsi, selon le type de route sur laquelle nous travaillons et le service que nous installons, nous consultons notre éventail d’outils pour déterminer la meilleure machine pour le travail en question. La trancheuse Tigercat est un atout que nous pouvons transporter partout. Nous travaillions il y a quelques années sur un projet à Brooklyn, juste à côté du Navy Yard. Nous y avons trouvé 50 centimètres de béton armé et d’asphalte et la machine a coupé 120 m en deux ou trois heures. » Michael confirme que c’était l’application la plus difficile qu’il ait rencontrée et la machine a réalisé le travail sans problème. Habituellement, les machines peuvent produire environ 150 m à l’heure avec un tambour de 760 mm de large.

 

ELLE COUPE COMME UNE BÊTE

– Mike Martino

 

En règle générale, la trancheuse urbaine est la première machine à être présente sur un chantier. « Il faut marquer ce qu’il faut couper », dit Mike Martino. « Parfois, il faut juste ouvrir quelques trous d’essai. Certains jours, il faut creuser une tranchée de 180 à 210 mètres. Chaque jour est différent. Tout dépend de la quantité de conduites à installer. En temps normal, nous pouvons réaliser 180 mètres en environ deux heures et demie. » Ensuite, la trancheuse urbaine est rangée et une excavatrice ou une chargeuse-pelleteuse entre en jeu pour commencer à creuser les agrégats afin de préparer l’installation de la canalisation. La trancheuse n’a pas besoin de beaucoup d’espace pour travailler. « Il suffit de déplacer la circulation sur une seule voie. C’est tout ce qu’il faut. Une seule voie pour faire avancer notre travail. »

 

Mike Martino, ingénieur en chef chez Asplundh Construction, devant une trancheuse T726G Tigercat.

Mike Martino, ingénieur en chef chez Asplundh Construction, devant une trancheuse T726G Tigercat.

Des machines fiables et un distributeur sérieux

Mike Martino explique l’importance de la fiabilité des machines. « Les pannes me tuent. L’équipe coûte 7 000 $ par jour. Mon patron ne veut pas entendre qu’on n’a pas installé de conduites dans le sol. (Éviter) les temps d’arrêt est donc une question très importante. » Mike n’a pas connu de temps d’arrêt excessifs avec les machines Tigercat. « Parfois, il s’agit de choses peu importantes, comme un filtre desserré à cause de la vibration. Le service d’entretien de StreetWorks est excellent. Je tombe très rarement sur le répondeur lorsque j’appelle. Et s’il y a un problème, un technicien prend de suite le ferry et arrive en une demi-heure. S’il s’agit d’un problème important, ils n’hésiteront pas à mettre une machine sur une remorque et à l’apporter dans la nuit pour que je puisse fonctionner pleinement le lendemain, ce qui est très rare dans ce secteur. Leur service est absolument excellent ! »

admet Michael Beyer. « J’ai connu Brian il y a presque dix-huit ans, et depuis, Street Industries a été là pour nous. » Michael raconte qu’il a eu une fois un problème en changeant un tambour. « Je pense que dans les deux heures qui ont suivi mon appel, Brian lui-même était ici avec mon mécanicien, travaillant avec un outil à la main. Quelques heures plus tard, le tambour était changé. Brian n’a jamais cessé de m’étonner. Il est sur le terrain et est très impliqué avec son équipement et ses clients. Je ne pense que du bien de lui et de son entreprise. »

Michael Beyer, président de Bancker Construction Corp.

Michael Beyer, président de Bancker Construction Corp.

Michael se souvient du jour où, il y a dix-huit ans, il a vu pour la première fois une trancheuse urbaine Tigercat T750. « Nous avons été invités à la voir en action sur le projet d’un autre entrepreneur. On nous a dit d’arriver sur le site vers 8h30 et que la machine serait installée et prête à fonctionner. Nous nous sommes arrêtés sur le site, et nous avons vu la machine sur la remorque. Nous avons regardé nos montres et il était environ 8 h 40, et j’ai dit : « Eh bien, je pense qu’ils ne sont pas encore prêts ». Nous sommes sortis de la voiture pour marcher et en passant devant la machine, nous avons vu que la totalité de la tranchée avait déjà été coupée. J’ai demandé ce qu’il était arrivé. La coupe de la tranchée avait déjà été faite : trente centimètres d’asphalte, et 106 mètres de tranchée coupés en environ 15 minutes. Nous étions conquis, et nous avons acheté la machine, pratiquement à l’aveuglette. »

La trancheuse urbaine T750 originale a évolué à partir d’une autre machine Tigercat suspendue, le broyeur M760, un porteur de grande puissance conçu pour les applications exigeantes et intensives de défrichage hors route et d’emprise. Les broyeurs forestiers Tigercat sont souvent utilisés dans des opérations dans lesquelles le facteur temps est déterminant, telles que l’exploration pétrolière et la construction de pipelines qui ne tolèrent pas les temps d’arrêt. Ils fonctionnent dans des environnements très difficiles et accumulent souvent beaucoup d’heures de travail en peu de temps. Afin de maintenir une production élevée et une haute disponibilité, l’équipement fournit une puissance maximale à l’accessoire, d’excellentes capacités de rejet de chaleur et dispose d’une grande quantité d’acier aux bons endroits.

Une trancheuse Tigercat T750 coupant la chaussée dans une banlieue.

Bancker a acheté sa première machine T750 il y a dix-huit ans. Aujourd’hui, elle fonctionne toujours aussi bien et conserve entièrement ses pièces d’origine, à l’exception de quelques plaques d’usure qui ont été installées sur le tambour.

 

 

ELLE A RÉSISTÉ À L’ÉPREUVE DU TEMPS ET
EST PROBABLEMENT L’UNE DES MACHINES LES PLUS FIABLES QUE NOUS POSSÉDONS ET
AYANT LE COÛT DE POSSESSION PAR HEURE LE PLUS BAS DE TOUTES LES MACHINES QUE NOUS AVONS ACTUELLEMENT.

– Michael Beyer

 

 

Bancker a acheté sa première machine T750 il y a dix-huit ans. Aujourd’hui, elle fonctionne toujours aussi bien et conserve entièrement ses pièces d’origine, à l’exception de quelques plaques d’usure qui ont été installées sur le tambour. « C’est assez impressionnant ! La machine se trouvait dans notre atelier pour un entretien normal et nous discutions du fait que toutes les pièces étaient d’origine. » Bancker a acheté un total de quatre trancheuses urbaines Tigercat, dont la dernière en date, une nouvelle T726G entrée en service en juin 2018.

« L’autre jour, nous avons reçu notre nouvelle machine, qui a été débarquée et garée à côté de la machine de dix-huit ans. Le nouveau modèle est à la fine pointe de la technologie et possède plein d’accessoires et de gadgets par rapport à l’ancien modèle. Mais il est toujours fabriqué en acier. Il a résisté à l’épreuve du temps et est probablement l’une des machines les plus fiables que nous possédons et ayant le coût de possession par heure le plus bas de toutes les machines que nous avons actuellement. »

Michael explique qu’en général, à mesure que les technologies se sont améliorées, les problèmes que les personnes chargées de l’entretien de la flotte avaient l’habitude d’éprouver avec les moteurs et le système hydraulique ont généralement disparu. « Avec d’autres machines, nous sommes souvent confrontés à des problèmes avec les goupilles, les bagues et autres pièces. Avec les machines Tigercat, je n’ai pas remplacé un seul tuyau, et encore moins des goupilles et des bagues. Toutes les pièces sont d’origine. Elles fonctionnent douze mois par an, sept jours sur sept. Nous n’avons pas eu les problèmes rencontrés avec d’autres équipements adaptés au même type d’applications. »

La machine T726G traverse une rue fréquentée et coupe, pulvérise et remblaie en une seule étape.

La machine T726G traverse une rue fréquentée et coupe, pulvérise et remblaie en une seule étape.

« L’un de mes opérateurs chevronnés, qui travaille avec nous depuis 30 ans, a été le premier à faire fonctionner notre nouvelle machine et il m’a appelé pour me dire que la cabine est encore plus belle qu’elle ne l’était sur les anciennes machines. L’environnement de la cabine et le confort du conducteur sont inégalés. L’instrumentation est fantastique et il a été très impressionné par les caméras. Il est pleinement en mesure de voir ce qui l’entoure. » Michael a également remarqué que le bruit à l’intérieur de la cabine a été considérablement réduit grâce au nouveau design et que l’intérieur de celle-ci est beaucoup plus ergonomique.

« Nous n’achetons que le meilleur équipement, nous réservons nos moyens pour ce qui se fait de mieux. Si j’investis autant d’argent je m’attends aux résultats qui vont avec. Je n’ai donc aucun problème pour me plaindre. En ce qui nous concerne, cette machine n’a pas d’égal », dit Michael.


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