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Le parcours de Colton

BTB se rend à Grass Lake, dans le Michigan, pour discuter avec Colton Fodor, exploitant forestier de troisième génération. Colton nous parle de son expérience en tant que propriétaire adolescent d’une entreprise d’exploitation forestière et de la façon dont il évolue dans l’industrie du Michigan pour continuer à développer son entreprise.

— Mike Soluk

Trois générations de la famille Fodor ont travaillé dans les forêts du Michigan. Au fil des ans, les sapins, le bois de chauffage, les grumes de sciage et, plus récemment, le bois de feuillus de grande valeur, à coupe sélective, se sont tous révélés être des sources de revenus viables pour la famille Fodor. Alors que la nouvelle génération suit les traces de la famille, Colton Fodor, propriétaire de Pull-Hard Logging, se concentre sur le marché de niche du noyer et du chêne blanc. Le bois de feuillus de grande valeur est principalement destiné au marché étranger.

Colton offre également des services de gestion de lots boisés pour des récoltes répétées, d'achat de bois sur pied, de défrichage et de projets d'emprise pour le développement municipal. L'entreprise a soigneusement diversifié son portefeuille de services afin de pouvoir répondre aux besoins d'une large clientèle, tout en assurant la pérennité de l'entreprise dans un paysage en constante évolution.

Dès son plus jeune âge, Colton apprend tout le nécessaire pour réussir et développer une entreprise. Lorsqu'il n'y a pas d'école, il se lève à 4 heures du matin pour accompagner son père Todd à la scierie familiale. « Papa a tellement bien fait de m’emmener tous les jours à son travail à partir de mes trois ans. Ce n'est pas facile d'emmener un enfant au travail tous les jours, mais il l'a fait », se souvient Colton. « C'est là que je suis tombé amoureux de la scierie et de la forêt. » Dès l'âge de dix ans, il participe activement aux activités de la scierie, déchargeant les camions, chargeant l'écorceuse et remplissant la jetée en prévision de l'arrivée de l'équipe suivante.

À l'adolescence, Colton développe sa propre entreprise de bois de chauffage. À l'âge de quinze ans, il achète son premier débardeur d'occasion et commence à travailler pour des entrepreneurs locaux d’abattage manuel, payés au volume extrait en bord de route. Il se forge alors une réputation d'entrepreneur fiable, plantant ainsi les graines de sa croissance future. Colton commence à se faire un nom.
En 2012, l'année même où il obtient son diplôme de fin d'études secondaires, sa petite entreprise devient officielle et prend le nom de Pull-Hard Logging. À dix-neuf ans, Colton est peut-être la plus jeune personne à avoir acheté une nouvelle machine Tigercat, un débardeur 610C acheté chez Ricer Equipment à Lucasville, dans l'Ohio. Colton se souvient avec émotion d'avoir vu Bobby Goodson à la télévision inspecter un tout nouveau débardeur 635D Tigercat et son siège Turnaround. Colton se souvient avoir dit : « Quand ils mettront cela dans un petit débardeur comme le 610, j'en achèterai un ». « À dix-huit ans, j'ai enfin appelé un concessionnaire. Papa et moi y sommes allés en voiture. Nous avons examiné la machine. Nous n'avons pas pu la conduire beaucoup, mais je suis tombé amoureux. Un an plus tard, j'ai décidé de me lancer et j'ai acheté ma machine flambant neuve. »

L'achat du 610C a été le point de départ de sa longue relation avec Tigercat et Ricer Equipment. Douze ans après, sa flotte comprend une chargeuse 234B, une abatteuse-empileuse 822D avec une scie d'abattage fixe 5185, un débardeur 625H, un broyeur forestier M726E, une nouvelle abatteuse-empileuse 865 et la 610C d'origine.

L'utilisation de gros équipements d'exploitation forestière pour la récolte de petites parcelles de bois inquiète souvent les propriétaires des terres. Colton répond à leurs inquiétudes en traitant les terres comme s'il s'agissait des siennes. « Je répare les pistes quand j'ai fini. Je nivelle la jetée. Je nettoie les blocs. Je fais du bon travail, comme s'il s'agissait de ma propre propriété », déclare Colton. Son excellente gestion des relations et des techniques d'exploitation forestière à faible impact a permis de fidéliser les clients. Bien que la plupart des missions de Colton lui viennent grâce au bouche-à-oreille, il reconnaît qu'il évalue souvent les peuplements forestiers qu’il voit lorsqu'il conduit entre deux chantiers. Il n'hésite pas à contacter le propriétaire du terrain s'il voit une opportunité.

Le goût des feuillus

Le Michigan rural est caractérisé par des forêts et des fermes privées. Lorsqu'il parcourt les peuplements et évalue leur potentiel, Colton s'efforce de déterminer le meilleur marché pour l'essence qu’il voit. La plupart du bois est destiné aux usines de palettes locales ou à la côte ouest des États-Unis, pour l'exportation vers l'Asie.
Les noyers et les chênes blancs matures sont abattus à l'aide d'une scie d'abattage fixe 5185 de Tigercat montée sur un transporteur 822D. Avec des diamètres allant jusqu'à 130 cm et des longueurs allant de 2 à 7 mètres, les grumes transformées sont transportées jusqu'à la cour à bois de Colton pour y être déchargées et triées. Les grumes sont classées à l'aide de l’échelle de Doyle, puis chargées dans des conteneurs à l'aide de l'abatteuse-empileuse 865 de Tigercat récemment achetée par l'entreprise. Les conteneurs sont expédiés à Detroit pour y être fumigés, puis dans un train en direction de l'ouest, vers les ports de l'Oregon et de l'État de Washington, en vue de leur exportation. « À l'heure actuelle, le chêne blanc et le noyer sont les deux essences pour lesquelles tout le monde paie cher. C'est donc sur elles que nous nous concentrons », explique Colton. « Nous essayons toujours de couper quelques cerisiers et quelques chênes rouges. Nous essayons toujours de gérer les terrains boisés de manière à pouvoir les exploiter dans dix ou quinze ans. C'est le bois idéal à l'heure actuelle. C'est ce que le monde entier demande. »


L'EXPLOITATION FORESTIÈRE EST UNE QUESTION DE RESPONSABILITÉ. NOUS ESSAYONS DE GÉRER LES TERRAINS BOISÉS DE MANIÈRE À POUVOIR LES EXPLOITER DANS DIX OU QUINZE ANS.



La production de Colton augmente en hiver. C'est à ce moment-là que tous les noyers et chênes blancs de qualité supérieure sont récoltés. Les prix sont plus élevés en hiver et les faibles températures favorisent le stockage. « Si une grume reste dans un conteneur pendant deux mois par une température de 38 degrés, elle va éclater, se fendre, se fissurer et se tacher. En hiver, on s'efforce de couper et d'expédier autant de bois de feuillus que possible. Le sol gelé facilite aussi les choses. Bien sûr, il y a moins de nettoyage. Si vous n'avez pas besoin d'un bulldozer, vous ne dépensez pas d'argent supplémentaire pour nettoyer les sentiers. » En raison de ces défis, Colton échelonne ses grosses missions sur peuplements de feuillus pour les faire coïncider avec l’époque la plus froide, au cœur de l’hiver intense. Les journées se font alors très longues. « Ma femme et mois sommes ensemble depuis longtemps, nous nous sommes connus au lycée, et elle comprend que c’est la période la plus chargée de l'année. Mais elle n'aime toujours pas ça, parce qu'elle sait que je ne suis jamais à la maison.

Le bois tendre et le bois de feuillus tendre, principalement le peuplier deltoïde, le peuplier blanc et l'épicéa, sont commercialisés à des longueurs comprises entre cinq et sept mètres et transportés vers les usines de palettes locales à bord du camion de l'entreprise. Pour ce bois de moindre valeur, Colton veille à ce que les parcelles se trouvent à moins de 130 kilomètres des usines, afin de maintenir les coûts de transport dans les limites du budget.

Tigercat de bout en bout

Colton a récemment ajouté un nouveau logger 865 Tigercat à sa flotte, le premier de ce type dans le Michigan. Avec le haut niveau de confort et de visibilité requis pour charger des camions et des conteneurs, c’est la cabine de la 865 qui a incité Colton à l'acheter. La machine est déployée dans la cour à bois, où elle trie, charge et décharge les grumes. Colton explique qu'il peut charger un conteneur en une quinzaine de minutes, alors que ce travail prendrait 40 minutes à un opérateur expérimenté avec une chargeuse à roues.
« L'industrie du bois n'étant plus aussi florissante qu'avant, il faut sortir un peu des sentiers battus. On ne peut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et compter sur le fait d’avoir du travail de récolte tous les jours. Je fais donc plus de défrichage. Et je pense que le 865 va être incroyable pour les tâches de défrichage, car nous pourrons charger des camions à benne, défricher, charger du paillis, déplacer du paillis et remplir un broyeur. Je remplis même des conteneurs avec, et je ne pensais vraiment pas que j'allais pouvoir le faire. Jusqu'à présent, il s’est révélé très pratique.

Même s'il a connu de nombreux fabricants d'équipement au fil des ans, Colton préfère Tigercat, et ce pour plusieurs raisons. Il mentionne tout d'abord la solidité et la durabilité des machines. « L'équipement, bien sûr, est construit pour résister à une apocalypse. Rien n'est construit comme une machine Tigercat. Elles sont surdimensionnées, très résistantes. J'adore ça. » Pour Colton, si les machines durent si longtemps, c'est grâce à la qualité de leur construction, associée aux programmes d'entretien pour les propriétaires. Pull-Hard Logging a mis en place des inspections complètes des machines aux 300 heures pour s'assurer que tout problème puisse être résolu immédiatement.

Pour Colton, l'autre grand facteur de différenciation est le développement continu des produits et la liberté de communication entre les utilisateurs finaux et l'équipe d'ingénieurs de Tigercat. « Les grandes entreprises ne pensent jamais à l’ingénierie. Et l'autre aspect que j'aime vraiment, c'est que Tigercat écoute ce que nous disons en tant qu'opérateurs et propriétaires. Ils écoutent ce que nous voulons, puis ils s'adaptent et apportent des changements positifs. »

Se développer avec Ricer

Colton souligne également que les délais de fourniture des pièces et de l’entretien, ainsi que le réseau de concessionnaires triés sur le volet, sont inégalés par les autres marques. Pour Colton, cela montre bien l'intérêt que Tigercat met sur le soutien à la clientèle après-vente. Il explique qu'il peut passer une commande par l'intermédiaire de Ricer Equipment, et si les pièces ne sont pas en stock, Ricer organisera une livraison directe le lendemain, depuis l'un des trois centres de distribution de pièces de Tigercat pour s'assurer qu'il soit opérationnel le plus rapidement possible. Colton souligne également la fiabilité et la réactivité du responsable de l’entretien de Ricer, Heath Yoder, du représentant des pièces, Curtis King, et du technicien, Chad Lawson. Colton explique qu'« avec Tigercat et Ricer, peu importe que vous soyez le plus grand ou le plus petit client, ils font toujours de leur mieux pour remettre votre machine en état de route. »


LES GRANDES ENTREPRISES NE PENSENT JAMAIS À L’INGÉNIERIE. ET L'AUTRE ASPECT QUE J'AIME VRAIMENT, C'EST QUE TIGERCAT ÉCOUTE CE QUE NOUS DISONS EN TANT QU'OPÉRATEURS ET PROPRIÉTAIRES. ILS ÉCOUTENT CE QUE NOUS VOULONS, PUIS ILS S'ADAPTENT ET APPORTENT DES CHANGEMENTS POSITIFS.



Colton se souvient de la première fois qu'il a rencontré Lyle Ricer, vice-président et copropriétaire de Ricer Equipment, pour discuter de l'achat de son débardeur 610C. « Ce qui m'a le plus marqué chez Lyle, c'est qu'il m'a pris au sérieux. J'avais dix-neuf ans et je l'appelais pour parler d'un débardeur à 250 000 $. Il a pris le temps de me rencontrer sur un chantier et de me montrer la machine. Peu de gens font cela. » C'est le début d'une relation commerciale fidèle, qui allait favoriser la croissance des deux entreprises.
Comme Lyle se concentre désormais davantage sur la gestion et le développement de la concession, le récent achat d’un 865 par Pull-Hard est pris en charge par le vendeur Danny Gatrell. Il prend la relève en maintenant le même niveau de soutien que Lyle a apporté à Colton au fil des ans. « Pour ce dernier gros achat du 865, nous voulions être sûrs de faire le bon choix. Danny nous a donc proposé d’aller le voir en vrai. » Ils se rendent chez RNS Logging en Virginie pour que Colton puisse voir le 865 en action.

Un mode de vie à part entière

L'exploitation forestière est un vrai mode de vie pour la famille Fodor. L'objectif principal de Colton est d'être un modèle et de montrer à sa famille ce qu'est le travail acharné et le dévouement. Se remémorant ses débuts dans le secteur et les perspectives d’avenir de Pull-Hard Logging, Colton nous parle de l'importance de la gestion des forêts pour la prochaine génération d’exploitants. « Ces forêts du Michigan sont celles que mon grand-père a coupées, que mon père a coupées et que j'ai déjà coupées peut-être deux fois. Je veux voir mon fils les couper, et peut-être même voir son fils les couper. L'exploitation forestière est une question de responsabilité. Nous essayons de gérer les terrains boisés de manière à pouvoir les exploiter dans dix ou quinze ans. » Soucieux de bien gérer les terres, Colton fait de son mieux pour que les forêts du Michigan puissent être exploitées par la famille Fodor et d'autres pour les générations à venir.

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